vendredi 8 septembre 2017

Sasha

Sasha, c'est ma copine d'études supérieures. Je pense qu'on peut appeler comme ça, un peu plus classe que ma copine d'alcoolémie, même si au final, c'est quasi pareil.

On s'est rencontré quand j'ai décidé de quitter ma ville natale pour des aventures provinciales,  on a sympathisé autour d'une bière et d'un pétard, et on s'est vachement bien marrer.

Quand je l'ai connu, Sasha était maquée, elle avait un appart bien ordonné mais un mec un peu dérangé.
Il y a quelques mois, on s'était revues autour d'un café. L'avantage avec les amis de longues date, c'est que même s'ils ont changé, vous pourriez les reconnaître les yeux bandés. Bingo ! Les yeux mis clos, elle décuitait de sa soirée de la vieille. Ca tombait bien, moi aussi.

- Alors meuf, tu racontes quoi depuis ta séparation ?
- Oh ben écoute, j'me suis trouvé un gars. Mais c'est encore toute une histoire, je l'aime bien, il m'aime bien, mais il habite pas à Paris. Du coup c'est compliqué.

C'est souvent compliqué avec Sasha, il vous avouer que dans notre petite bande, aucun plan ne se déroule sans accroc. Il faut dire que sinon, je n'aurais rien à vous raconter.

Quelques temps ont passés suite à ça, on s'est revues plusieurs fois, elle vivait une nouvelle idylle :
"Un mec trop génial". Je suis d'abord méfiante, lui rappelant que la perfection cache toujours quelques chose de louche. Il fallait trouve le vice caché de cet individu un poil trop lisse.
Seulement voila, y'en a pas.
"On vit de sexe et de soirées, on dort jamais" bordel Sacha à trouvé la perle rare. Elle s'éclate, elle voyage, elle revit. Sous mon air de féministe libérée et mal baisée, je sais reconnaître la défaite. Sacha est heureuse et ça, ça me plaît bien.

Aussi, quand il y a une semaine, elle m'appelle pour m'annoncer qu'elle se barre je suis complètement sidérée. Où ? Quand ? Comment ? Pourquoi ?
C'est simple, 3 mois de road trip sur la côte ouest des Etats-Unis. Le but ultime : Miami. Le tour en voiture, avec ses bagages et son mec. J'ai des étoiles dans les yeux tellement cette meuf me fait rêver.

Et même si les histoires d'amour finissent mal en général, je ne te le souhaite pas. Cœur sur toi ma princesse, n'oublie pas le patin à roulettes pour moi.

vendredi 21 juillet 2017

La Bretagne, ça vous gagne

Maintenant qu'on commence à bien se connaître, vous et moi, il est temps que je vous parle de La Bretagne. Ca résonne un peu comme "La Montagne" si vous regarder Game of Thrones en français, mais en pas pareil.

Donc La Bretagne, c'est ce mec que j'ai rencontré en l'an dernier. Vacances au soleil entre copines, l'occasion se prête pour s'éclater comme il se doit.

Tout commence un après-midi à bronzer, où deux mecs bien gentils, mais bien lourds viennent nous accoster sur la plage. Que les choses soient claires, si j'me barre à l'étranger me ressourcer, c'est pas pour entendre parler français. Je rajouterais à cette phrase un "à la base", que vous comprendrez en poursuivant la lecture. On leur dit donc qu'on se capte dans la semaine, "on se tient au courant", mais sans aucun échange de numéros. Oups.

Et puis un soir, un peu éméchées, enfin certaines plus que d'autres, on retombe sur la team de Français en plein milieu de la rue. Ca tombait bien, j'avais besoin d'un plan bédo. On discute de banalités, et le voilà sortie de derrière ses potes : La Bretagne. Au risque d'en faire tout un plat, ce mec est juste : une bombe. Nos regards se croisent, on discutent vite fait, le mec m'envoie le numéro d'un type qui aurait de la weed, je suis contente, on se salue poliment.

Je reçois un texto de sa part le lendemain : "Vous faites quoi ce soir ?". Je vous passe mon état d'excitation, j'ai beau avoir un coeur de pierre, je reste une meuf. Et une meuf, quand un beau mec s'intéresse à elle, ben c'est un mélange de panique et d'excitation. Du coup, on s'organise une soirée dans un bar, on les rejoint. Bordel, en plus d'être canon, le mec est serviable, gentil, a de la discussion... On passe une excellente soirée, on se marre bien. Le lendemain on s'écrit encore, il s'intéresse à ma vie, me dit qu'il veut me voir. Ce que nous ne feront pas. Les vacances se terminent, je pensais que cette idylle de vacances aussi.

Mais que néni mes chers amis, lorsqu'une semaine plus tard, je décide de faire mes bagages et de partir le rejoindre dans sa contrée bretonne. (Vous faites le rapprochement avec la Bretagne maintenant ?) Ca tombe bien, je ne connais pas la région, croyez-le ou non.
Boule au ventre, c'est la première fois de ma vie que je me barre sur un coup de tête. Je suis plutôt le genre de personne à m'organiser un minimum à l'avance. Là, faute de temps, je n'avais pas vraiment le choix.
Vrai prince, le mec vient me chercher, me propose une balade sur la plage, m'invite au resto. On se marre bien. C'est cool, sans pression. Peut-être parce qu'on sait que notre histoire est déjà morte.

Arrive la nuit, je m'attends à des ébats enflammés, du sexe à n'en plus finir, retourner tout le Air'b'n'b et faire hurler les voisins faute de bruit... Bon, je n'ai rien contre les mini-pénis si l'utilisation en est bonne, mais là de nous d'eux, y'en a qu'un qui prenait son pied. Je sentais les minutes passées à défaut de quelconque sensation dans le bas ventre, heureusement, ça n'a pas durer des heures... J'aurais pu mettre ça sur le compte du stress peut-être, mais je n'ai aucune excuse valable pour un "C'était bien, non ?" à la fin de ce coït... Apathique ? Au secours, grosse alerte, moment de gêne esquivé par un "ouais ouais". Je n'allais quand même pas dire merci. On s'est gentiment endormi, lui plus vite que moi. Le lendemain, il était temps que je rentre, on s'est dit au revoir et malgré tout, c'était bien sympa.

Et puis, par la suite, on s'est éloigné, on a arrêté de s'écrire, de se donner des nouvelles, de se parler. Mais une chose est sûre, si tous les chemins mènent à la Bretagne, visiblement ils ne mènent pas tous à l'orgasme.

lundi 19 juin 2017

7 jours / 7

C'est au court d'une soirée que j'ai croisé Rémy. Rémy ça rime avec gentil et c'est bien là le début des problèmes.
Si tu es un homme et que tu lis ce post, sache que la femme a besoin de virilité, de confiance en soi, de caractère. Enfin sur un échantillon de consommatrices composé de mes copines et moi, ça fait du 99% d'adeptes.

Donc Rémy, c'est le mec que tu rencontres en soirée, avec qui t'as un bon feeling, a bon humour, mais qu'est pas trop ton style. Physiquement parlant, j'entends bien. Comme un célèbre dicton nous dis que "sur un malentendu, on sait jamais", je ne me suis bien évidemment pas arrêté à ça.
Rémy s'inquiète donc du fait que je sois bien rentrée, de savoir comment je vais, ce que je fais dans la vie. "Il est plutôt sympathique, ne nous ne concentrons pas uniquement sur le physique." me suis-je répétée sans cesse aux cours de nos conversations.

Seulement voilà, c'était sans compter sur la lourdeur de l'extrême du type. "Suis mois, je te fuis" tu connais pas, gars ? Je vous explique :

Jour 1 : Nous allons tranquillement boire un verre au soleil, on discute, pas de pression, pas de malentendu, c'est cool. "Sympathique, oublie le physique", n'oublions pas le leitmotiv.

Jour 2 : Repos + réception d'un texto "Tu viens à la soirée demain ?"

Jour 3 : Réponse au texto de la veille : "Je sais pas, j'te redis" + organisation pour aller à la dite soirée en question.
Nous allons donc dans ce bar bien sympa, on voit du monde, on se marre bien. Et puis on croise Rémy, forcément. Le mec discute un peu, viens nous voir, me paie une bière. On passe une bonne soirée, je rentre. S'en suit une conversation de personnes légèrement éméchées, et toujours "Sympathique, je vois flou son physique".

Jour 4 : Le jour 4, c'est là que tout à commencer. Le mec veut se balader en mode rencard, manger au resto, allez en terrasse, allez au ciné, en bref : il fallait esquiver. Je lui propose donc une invitation chez moi, pas le meilleur des plans, mais c'est le moins pire de tous. Rémy arrive donc, tout pimpant, on s'enfile quelques bières et une chose en entrainant une autre, vers 3h du mat' il me galoche bien gentiment. Il rentre, je dors.

Jour 5 : Réception de "On se voit ce soir ?" Ma motivation sur une échelle de 1 à 10 doit s'élever à 4, mais bon, dans la vie faut faire des efforts, et une soirée Netflix me semble être un échappatoire pas trop désagréable. SAUF que, le mec arrive, me roule une pelle, me prends dans ses bras... Malheur ! Rémy s'est cru en couple. Avec moi ! Je panique. "Plus du tout sympathique, je ne vois que son physique", torture, châtiment, mon chemin de croix ! Plus qu'un guet apens, je me sens prise au piège dans mon propre appartement.
Je commence donc à chercher tous les stratagèmes possibles et inimaginables pour le virer de chez moi, mais avec délicatesse. Au bout de quelques heures de "Je suis fatiguée", - baillements -, "oooh je bosse tôt demain", Rémy décide de s'en aller, même si je cite : "il aurait préféré dormir chez moi".
Rebelotte qu'il m'embrasse pour me dire au revoir, mon coeur s'emballe, j'ai des palpitations, je frôle la crise cardiaque. Ne confondez pas, l'amour ça donne des papillons dans le ventre, pas des ulcères à l'estomac.

Jour 6 : Réception de "Soirée Netflix ce soir ?" Bon ok, les papouilles c'est cool, mais là faut faire un truc. Envoi de "Je vois une pote dsl".

Jour 7 : Réception de "J'ai envie de voir, je passez chez toi ?" Trop pour moi, le physique a repris ses droits. Envoie de "Désolée, c'est pas toi c'est moi".

Evidemment, j'y ai mis les formes, vous m'avez pris pour qui ? Mais je vous passe les détails sur le sujet.
Par contre, si tu es une femme, et que tu fais partie de ces 1% ayant besoin d'un mec version bisounours, j'te file son num : dispo H24 7jours/ 7.

jeudi 20 avril 2017

Méli Mélo

Il y a quelques jours, j'ai rencontré Dany. Ou plutôt, nous nous sommes croisés alcoolisés entre deux sons de musique électronique. 
Je ne sais pas si les réseaux sociaux facilitent la recherche des inconnus, ou si la ville dans laquelle j'habite fait que tout le monde se connaît, mais nous nous sommes retrouvé. Deux, trois "like" plus tard, le rendez-vous était pris.

Le mec est sympa, a un humour aussi sarcastique que le mien. Tenir une conversation sur le thème du sarcasme est un art qui ne peut être compris que par très peu de personne. La rareté de la chose donne donc un certain charme à Dany.

Seulement voilà, Dany est diabétique. Je vous accorde que c'est loin d'être un fin en soit, mais voyez-vous, je suis quelqu'un qui voit toujours le côté pratique. Aussi, quand il m'annonce qu'il est relié à une pompe, j'ai eu besoin de visualiser la chose. 

Autour d'un café avec ma pote Pamela, nous nous inquiétons :

- Meuf, attends je regarde sur Google. " La pompe à insuline est un petit appareil de la taille d'un bipeur qui fonctionne sur batterie". Photo à l'appui.

- Ah ouais, nan mais imagine si je baise, comment je vais faire ? Je vais m'emmêler dans les fils, rupture du cathéter, effusion de sang, appel des urgences, risque de mort imminente.

C'est ainsi que j'en viens à taper "pompe à insuline sexe" et me retrouve sur le seul site fiable en la matière dans ce genre de situation : Doctissimo.


Certains témoignent :

"Quand nous en venons avec Chouchou au moment coquin, je préfère qu'il déconnecte sa pompe. Hihi Ca permet un peu plus de liberté"


"Moi, je préfère la garder parce que j'ai eu des soucis alors je veux pas clamser pendant que je baise."


"Je préfère l'enlever quand je suis avec Doudou, comme ça je me sens vraiment nue et ça ne me viendrait pas à l'esprit de rester branchée !"


Le coeur léger et l'esprit serein, je me rend à mon date, ayant la sensation d'être une espèce d'infirmière hyper renseigner sur le sujet.

La vérité, c'est que ce n'est vraiment pas contraignant, aussi à moi de commenter :


"Kiki s'est débranché, et ça c'est vraiment bien passé. En même temps, vu que ça n'a pas durer des heures, voir quelques minutes, il n'y avait pas grand risque de malaise..."



mercredi 5 avril 2017

Un éléphant, ça trompe énormément

Lorsque j'ai fait la rencontre de Axel, je n'étais certainement pas en état de faire la conversation.
Nous étions à un concert de hard rock, mon niveau d'alcoolémie bien hard aussi. Il faut dire que j'avais réussi à combattre la flemme, manger très peu et enquillée deux bouteilles de blanc. Jusque là, tout allait bien. Ce fût sans compter sur la présence du rhum. Un dicton bien connu aurait dû me mettre la puce à l'oreille : "Vodka et Téquila, à la gueule de bois tu survivras". Rhum, ça rime avec "colostrum", tout de suite moins glamour. J'aurais du venir voir le guet-apens.

Axel a une gueule d'ange pour un look de Bad Boy. Mon coeur fait un bon, était-ce l'ivresse de l'amour ? Plutôt l'ivresse tout court.
Pour tout avouer, je ne me souviens guère de cette soirée. Simplement le souvenir d'une lourdeur sans nom pour m'emmener en after. Le ridicule ne tue pas, mais la honte fait tout de même quelques dégâts.

Une semaine plus tard, je recroise Axel, taux d'alcoolémie équivalent à la lucidité cette fois-ci. Le mec est accompagné d'une gazelle, ils ont l'air triste et désemparé. Je suis enjouée. Le mec ne nous salue même pas, nous passons tout droit et nous amusons au rythme d'une soirée endiablée.

Quelques jours plus tard, Axel m'écrit, me demande comment je vais. Les réseaux sociaux donnent cette sensation d'accessibilité. Plutôt sur la défensive la conversation prend un tournant amusant :

- Hello comment vas-tu ? Alors comme ça je t'ai dragué la dernière fois ?
(Pour ma défense, je ne m'en souviens plus. Excuse valable ?)
- Ah tiens on dit bonjour aujourd'hui ? Oui, tu étais visiblement plus avant que la semaine dernière en tout cas.
BAM REINE DE LA PUNCHLINE. Parfois, il faut s'auto-féliciter, c'est bon pour le moral.
- On s'est vu la semaine dernière ? Je ne m'en souviens pas.
- Chacun son tour.

S'en suive des formalités d'usage tel que "Tiens mon numéro c'est plus simple pour parler.", "Ca te dit on se matte un film demain soir ?". Alors j'ai dis oui. A ce moment précis je suis partagée entre plusieurs émotions : la naïveté genre "il se passera rien, il est en couple" et l'envie de lui en faire baver.
Seulement voilà, je passe une bonne soirée, il est 3h du mat et je n'ai plus du tout envie de rentrer.
Je vous passerais les détails de ce coït endiablé. S'en est suivi de nombreuses soirées, à raison de bien plus d'une par semaine, mais ce sera le sujet d'autres articles.

Aujourd'hui, je vois toujours Axel. Ca fait un mois qu'on se dit qu'on ne doit plus se voir, mais après ce week-end, c'est promis, on arrête.

mardi 14 mars 2017

Géolocalise moi

J'ai rencontré Seb sur Tinder, là où la plupart des rencontres se font maintenant d'ailleurs. Seb est beau, brun, barbe bien taillée et un regard de braise. Du moins, en photo. En discutant un peu, j'apprend qu'il vient du Sud et le fait de discuter avec un homme à l'accent chantonnant le soleil me fait sourire. Seb vient d'arriver en ville, il ne connaît personne. Seb semble sympathique. Aussi, quand il me propose d'aller boire un verre pour que l'on se rencontre, j'accepte, sourire niais gravé sur le visage.

Seulement voilà, c'était sans compter le froid persistant de cet hiver et le Seb du Sud un poil frileux. Le "boire un verre" se transforme donc en "boire une bouteille à l'appartement", le sien, pas le mien, évidemment. 
Hésitante mais fringuante d'une nouvelle jeunesse post-rupture, j'accepte une nouvelle fois. Le jeune homme semble tout de même galant, propose de venir me chercher à la sortie du boulot, de me ramener après le date. Seulement voilà, rien ne peut se passer correctement dans la vie d'une reine de l'entourlouppe.

20h : Seb vient me chercher, il a de la conversation, et m'a l'air drôle. Parfait. Nous arrivons calmement chez lui, dans un endroit TOTALEMENT paumé. Je connais parfaitement ma ville, j'y suis née, j'y ai grandi. J'accorde qu'il y a quelques quartiers que je connais moins que certains... Mais là j'aurais bien eu besoin d'une option géolocalisation d'urgence, les gars !

20h 22 : Je me rends compte que le mec à de l'embonpoint, pas un bon point.

20h30 : Seb débouche une bouteille de rouge, bouteille que je dois choisir parce que je dois avoir l'air d'une alcoolique, qui sait ? Et là, le drame. 

20h32 : Le mec essaie de me chatouiller. Genre mon corps tout entier sonne l'alerte, le SOS général, tout le monde sur le pont ! Gars, à quel moment tu as cru que nous allions pouvoir être tactile ? Tu m'as balancé deux phrases et un "choisi le pinard" !

20h34 : Je découvre avec stupéfaction que la télé de Tom Pouce est dans la chambre, donc en face du lit.
Et là je vous vois venir, avec votre question "Pourquoi tu t'es pas barrée direct Jeannine ?" Eh bien, excellente question, et vous qu'auriez-vous fait sur le moment ?
Ma réponse est simple : vin rouge.

22h43 : J'ai bien réussi à forcer la conversation pour éviter d'être tripotée, j'ai enquillée 4 verres de rouges, 12 clopes et je commence à montrer des signes de fatigue à base de "Ouhloulou je prends tôt demain je suis complètement naaaaze". Sans succès, le mec est partie dans son monologue centré sur sa petite personne et sa petite ville du Sud, avec ses potes du Sud, sa bouffe du Sud et sa merde du Sud. Bref, le mec commence sérieusement à me les briser, mais il me ramène chez moi. Je suis condamnée à attendre qu'il daigne comprendre par mes signaux qu'il faut rentré, que c'est le moment, "enfile ton sweat et appuie sur le champignon mon gars, emmène moi loin, loin de toi".

23h12 : Au bout de ma vie, je commence à comprendre que je ne vais pouvoir compter que sur moi-même. Enfin sur moi, mes petites jambes et l'application "Plan" de mon Iphone 6. Quand soudain, le mec décide de m'embrasser, genre pas sauvagement ou sensuellement, genre goulument. Après avoir réussi à m'extirper de cette atteinte à mon espace vital, le mec me fait comprendre qu'il bande bien et qu'il se ferait bien une petite partie de jambes en l'air. SERIOUSLY mec ? Tu pécho vraiment comme ça dans le Sud ? Parce que là, faut m'expliquer, ou alors tes proies tiennent pas le vin rouge.

23h56 : Seb est toujours insistant, à base de "Pourquoi tu veux pas ?" - Ben peut-être que rien qu'en me posant la question ma libido est partie faire un road trip au Pérou ! Lourdeur de l'extrême, Seb comprend enfin que son plan coït de ce soir est annulé. C'est à ce moment précis que le mec se sentir pris d'une fatigue soudainement hors norme. L'homme est fatigué, l'homme ne supporte pas le rejet. J'enfile mes pompes, je balance un "Bon du coup j'y vais". On penserait tous que le mec aurait au moins la descence de proposer de me ramener, comme c'était prévu. Que néni mes chers amis, j'ai eu le droit à un "Bon ben rentre bien". Evidement, Seb n'étant pas de la région, ça ne le dérangeait pas de me faire galère pendant 2h dans le froid à marcher avec un Iphone 6 qui décide de se couper au moindre choc thermique.

Vous vous doutez que je suis rentrée à bon port, mais imaginez ma surprise quand, une semaine plus tard, je reçois un message de sa part : "J'imagine qu'on ne se reverra pas ?"
Alors que j'avais bien envie de répondre quelque chose dans ce style : "Nan mais gros tu m'as littéralement bassinée avec ta putain de vie de Sud, tu m'as galloche à pleine bouche sans que je puisse dire quoi que se soit, j'en ai encore des sueurs froides. En plus de ça, t'as essayé de me ken c'était limite du viol tellement t'étais en chien. Tu m'as laissé rentrée à pieds sans te soucier de savoir comment j'allais et j'ai même pas fini ta putain de bouteille de rouge. Donc non Sherlock, on ne se reverra pas."
Au lieu de ça, je n'ai rien répondu et ai reçu un "Ok" désapprobateur 8 min plus tard. 

Merci Seb, vivement mes vacances au Cap d'Adge.

vendredi 10 mars 2017

25

Ca faisait un bail que mes potes me tannaient, en disant qu'il faudrait que je raconte ma vie dans un bouquin.

Du coup, aujourd'hui j'me lance dans la blogo, où vous pourrez suivre les anecdotes qui ponctuent mon existence de petite meuf d'un quart de siècle.

Ce qu'ils ne savent pas encore, c'est qu'en faisant partie de ma vie, ils feront partie de mon blog aussi. Bienvenue sur "Un quart de siècle", les anecdotes d'une bande potes un peu loufoque.